Le Far est dans le dur. Cette expression, bien connue de nos amis cyclistes, décrit le sentiment de sentir, soudainement et inexplicablement, ses forces l’abandonner et ses adversaire s’échapper inexorablement. Bien sûr, les radicruciens ne font pas de vélo, mais là où l’an dernier, le ballon finissait toujours par rouler du bon côté, où les radicaux finnissaient toujours par prendre l’ascendant, la sphére a cette saison des rebonds capricieux et souvent contraires aux desseins croix-roussiens. Le match de mercredi, pour le compte de la 2ème journée contre la sympathique équipe des internes de Lyon fut la parfaite illustration de cette baraka à l’envers.

Des les premières minutes, nos hypocrates adversaires nous cueillaient à froid par un but improbable où le ballon passait indument entre les jambes de Niko, traversait miraculeusement une forêt de jambes, avant de tromper notre rempart du vin, masqué sur le coup. Les radicaux devaient donc courrir aprés le score. Sur ce terrain difficile, balayé par un vent à décorner les boeufs (on n’emploie jamais assez cette délicieuse expression à mon goût), la tâche s’annoncait difficile. Le FAR s’y attelait pourtant furieusement mais malgré une myriade de tirs et une quirielle de corners le score n’évoluait pas. Apres la pause, les radicaux accentuaient encore la pression mais continuaient à vendanger méthodiquement toutes leurs opportunités. C’est finalement de son Pierre emblématique que venait la lumière : Celui-ci déposait littéralement son centre sur le pied de Crouchi qui égalisait. Après avoir de nouveau touché les poteaux et raté une invraisensable triple occasion, les rouges et noirs prenaient enfin l’avantage par son fulminant Ardéchois, décidément complétement intégré depuis l’apéro de la semaine dernière où il s’est particulierment distingué. Votre équipe favorite pensait avoir fait l’essentiel puisque les docteurs n’avaient plus franchi la ligne médiane depuis un moment. Que neni. Sur l’engagement, l’avant-centre adverse envoyait une mortelle patate qui prenait une rafale, survolait tout le terrain avant de finir dans la lucarne de radicaux médusés. Evidement ca blase mais quand même, quel but !!!! Le score n’évoluait plus et médecins et radicaux pouvaient attaquer bières et chips.

Le FAR est dans le dur donc, car un nul et une défaite en deux matchs, c’est évidement pas trés sérieux pour un champion, mais aussi car il faut maintenant affronter la terrible équipe de Brignais qui a boostérisé 4 à 0 ces mêmes internes. Devant tant d’adversité les radicruciens n’auront donc d’autre choix, pour éviter la crise, que de sortir un match référence.